Suite de ce monologue sur la souffrance, sujet
bien sur et au choix soit : très chouette, soit super génial, soit oh
putain le pied, soit formidable, soit extraordinaire etc...quand à une
éventuelle fin, autant ce mot à un sens pour ce qui a un début, autant
là je ne suis sur de rien, il est des portes que l'on ouvre, tout en
voyant alors que de portes il n'y avait pas, et d'un seul coup un seul
les nuages sombres ont disparu, laissant place à ce qui ne peut être
décrit par des mots, Déjà que le mot table n'est pas la table mais la
description de ce dont je veux parler à une autre personne, quand on
arrive sur des sujets qui ne sont plus de l'ordre du concret, le mot
devient très limité, cela dit pour essayer de communiquer c'est une
étape obligée, ne pas oublier quand même que entre les lignes se cachent
aussi des « choses » bien étranges.
...
Déjà rien que là je ressens , pas vous ? que la pensée, mot qui ne
décrit pas grand-chose, cherche encore un autre désir absolu à atteindre
sans rien faire bien sur genre : casse-toi la souffrance, voire bien
sur dans le cas présent : hé ! casse-toi avec ton sujet à la con !! Trop
tard,
Derrière le mot de souffrance, je mets l'absence de l'énergie étrange
Universelle, en clair le fait que nous nous sommes coupé de L'Origine.
J'y mets donc la présence totalitaire de la pensée, J'émets ce qui est
pour vous une hypothèse, hypothèse que la pensée totalitaire sur le
cerveau génère automatiquement une souffrance, et que ceci n'est pas du
tout un hasard mais une nécessité, ah pourquoi donc mon bon ?
Par souffrance j'entends ceci, liste non exhaustive : la douleur
mentale incomprise, la peur ( tiens au fait c'est quoi la peur ??), le
mécontentement permanent, la frustration constante, l'angoisse, la
terreur de la mort qui en clair veut dire le refus de la mort, l'usure
des années, la déception, l’apitoiement sur soi même, le non sens
ressenti, la violence, la haine de soi enfin de sa vie avant tout bien
sur, le conflit permanent, l' idée de suicide, l'idée que je suis
malheureux donc la quête du bonheur parfait qui n'est jamais là
etc.…..la souffrance physique est mise de coté bien que par pas mal
d'aspects j'y vois des corrélations étranges entre pseudo mental et
pseudo physique, une autre fois peut-être ?
Tant de sujets que l'on peut essayer d'analyser, mais au fait c'est
quoi analyser ? Pour moi c'est penser. Mais c'est quoi la pensée ?
Je laisse tout cela de coté, je veux dire les explications et je me
fais un « maxi best off » donc quelque chose de bien mauvais pour la
santé mentale.
Là commence le moment que je veux évoquer.
J'ai mal, je suis usé, fatigué et je n'en peux plus.
Que faire ? …… RIEN !
Je devrais arrêter là.
Est-ce que je fais quelque chose à propos du soleil ? Certes si il
tape de trop je peux m'en protéger, mais il tape toujours, il est en
quelque sorte indifférent à ma présence,
Est-ce que je fais quelque chose avec le vent ? Certes si il souffle
trop fort je peux m'en protéger, mais il souffle toujours, il est en
quelque sorte indifférent à ma présence.
Certes mais la comparaison à ses limites.
Est-ce que je fais quelque chose à propos de ma souffrance ? OUI, je
veux qu'elle disparaisse, qu'elle parte, qu'elle n'existe pas, qu'elle
n'existe plus, je veux l'apprivoiser, m'y habituer, en tirer profit en
essayant d'y faire face, l'amadouer, la nier, la transcender, l'oublier,
pitié laisse moi, je vais chez le spécialiste lui il saura quoi faire,
j’essaye de fuir, je bois de trop, je fume, je sexe à fond, je m'amuse,
j’achète, j'amasse, je travaille, j'accumule, le rigole, je dis que je
suis heureux, j’achète des tableaux, des pays, des gens, des planètes,
l'univers si je peux,,,je courre , je courre ….
Un jour qui n'est pas un jour comme les autres, je suis vaincu, j'
arrête tout, comme le soleil et le vent je laisse mes blessures être, je
ne sais toujours pas ce qu'elles sont, d’où viennent-elles donc,
qu'elle en est l'origine, je ne m'en protège pas, je ne m'en protège
plus car j'en ai raz le bol, plein le « cul », raz la casquette, de tout
cela, mais mais mais je ne suis pas du coté suicide non plus, je n'en
attends juste rien, je vois juste le fait que « je » suis vaincu, et
« je » la ferme pour une fois, pour la première fois « je » va la fermer
enfin….. je suis cette douleur, la pensée n’interfère plus, même pour
quelques secondes.
Là est la seconde qui n'en est même pas une, moment hors du temps de
la pensée donc, que j’essaye d'évoquer ; car si cela se produit de cette
façon, donc sans rien chercher ni attendre, ce que, pour moi,
théoriquement la pensée n'est pas capable de faire, car elle se cache
derrière tout et rien, et de plus est pour ce que nous sommes devenus
notre seul programme opérationnel en marche, si cela se produit donc
alors la souffrance n'est plus.
Elle laisse place à …..autre chose qui n'est plus de la pensée.
Soit la souffrance du moment disparaît sans rien dire du pourquoi et
du comment et laisse alors place à un moment empreint d'une sorte de
béatitude légère ou forte, je flotte….
Soit l'origine de cette blessure se montre d'elle même, et est aussi
bien sur totalement libérateur, plus de souffrance, plus de peur etc
tout ceci est totalement instantané , dans le moment, dans le présent,
la pensée elle n'est jamais dans le présent sauf d'une manière mécanique
telle une machine, elle regarde ce qui a été mémorisé, y compris ce qui
l'a été quelques millième de secondes avant, c'est sa façon de procéder
pour analyser quelque chose de connu, le champs de la pensée est le
connu, son propre connu qui est superficiel. Ceci est vital pour
survivre. Que l'on ne s'y trompe pas, la pensée est vitale, elle doit
juste rester à sa place et lorsque elle n'y est pas, ceci dégage ce que
nous nommons souffrance etc.
Passé le moment de grâce étrange, petit à petit « je » retourne à ses
erreurs, il va donc falloir se remettre à l'ouvrage, parenthèse
vitale... celui qui espère que quelque chose dure en tant que tel, nous
tous donc, avons du soucis à se faire, le moment de grâce passé je
retourne à faire ses conneries, mais quelque chose va rester, je vais
commencer par moi même à apprendre a propos de moi même, avec certes une
aide magique qui est là. Du genre hé aide toi et « on » t'aidera !!
C'est bien sur un symptôme d'erreur ! Ah mon dieu quelque chose nous
signalerait que nous sommes dans l'erreur ? Mais c'est impossible,
quelle horreur.
Lorsque l'origine d'une (ou plus) souffrance est perçue, cela a aussi
bien sur un effet immédiat totalement libérateur de celle-ci ; cela
amène la présence d'une sorte d’énergie étrange, un moment de paix
profonde intense, entre autre, il faut dire que une telle vision n'est
pas de la pensée, elle est beaucoup plus profonde et semble toucher tout
notre être tellement la profondeur vécue est étrange, jamais vécu par
la pensée et bien plus ; car selon la force de la vision ( insight en
Anglais) car là on parle maintenant de vision, je peux être totalement
« scotché » par la force de celle-ci pendant un temps X, dans un de ces
moments hors du temps, où la question du sens n'existe plus, car alors
je viens de voir que la question du sens est posée par un cerveau qui
souffre et est encore en quête d’explications pour essayer de fuir ce
qu'il ne connaît pas au lieu de vivre ce moment.
Avec la souffrance mentale, la pensée a atteint une de ses limites
impossible à dépasser. Car là on rentre dans le champs de l'inconnu, la
pensée analytique n'a pas sa place dans ce champs est ce que je sais
pour moi même par expériences, comme d'autres que je connais le savent,
ceci est de l'ordre du naturel et n'est pas personnel, ceci est
potentiellement là pour chacun.
Cette seconde où je ne vais rien faire, rien penser sauf : « je n'en
peux plus, j’arrête de résister car je vois bien que je suis vaincu »,
et est donc une vraie phrase pour une fois totalement vraie et sincère
donc dite à soi même, elle est profonde, elle est sincère et va aussi
inclure la zone non consciente de la pensée et est le reflet d'un désir
ardent d’arrêter car je viens de comprendre que là il n'y a aucun choix,
alors la souffrance qui est en fait l'état exact de mon mental vient de
remplir sa fonction de catalyseur d'éveil de nos capacités endormies,
que nous avons tous.
Ce que je décris là est pour moi un processus tout à fait naturel, qui est dans l'ordre des choses.
Quoi mon bon, mon gueux tu es en train de dire que L'univers ne serait pas chaos mais ordre ?
Je laisse la réponse.
La pensée voit ceci, elle se voit comme une personne, elle ne sait
pas qu'elle est un programme et ignore encore bien plus que cela, elle
ressent la souffrance et de suite essaye de s'en débarrasser avec des
mots genre « va t'en » etc quelle intelligence remarquable que d'essayer
de se débarrasser de ce que l'on ne voit pas, ne connaît pas ! La
pensée crée moi d'un coté et la souffrance qui ne serait pas elle, c'est
ce que elle croit sans savoir. Ceci n'existe pas, il y a seulement la
pensée qui souffre,
Elle ne sait pas ce que c'est, elle cherche des explications, et elle
va toujours en trouver, plutôt trop que pas assez car là tout va y
passer, la société, le système, les voisins, les cons, les noirs, les
blancs etc car TOUT y passe comme responsable de mon malheur sauf MOI
MEME alors aucune explication ne sera valable.
Ah le drôle, manant, quelle outrecuidance ! dirais-tu qu'il est
possible de savoir quelque chose par soi même ? Attention à ne pas
intégrer sans comprendre ce genre de formule piégée genre : « celui qui
sait ne parle pas, celui qui ne sait pas parle », mais je n'explique
pas….
La souffrance demeure, quoique je fasse par la pensée elle demeure,
consciemment ou inconsciemment, en général les deux zones sont
concernées, je parle d'inconscient ici pour l'avoir vécu se révéler très
souvent, pour l'avoir vu se révéler de lui même, ceci n'est pas
supposition, je sais en outre que il y a inconscient parce que nous ne
fonctionnons plus que sur une partie trop limitée de notre cerveau,
source de notre démence entre autre problèmes, celui ci fonctionnant à
plein, alors il n'y a plus de zone non consciente, et les fonctions
endormies alors éveillées un peu, ou plus, commencent alors a se
remettre en route à leur rythme, ce qui se passe après cette seconde est
assez difficile à mettre en mots, car on rentre dans une zone ou rien
ne peut être prédit, et oui nos autres capacités ont des talents dans
l'inconnu, l'inconnu n'existant que pour le penseur, l'analyse….
Tout ceci est très tiré par les cheveux donc, cela ne peut en être
autrement car on rentre alors dans l'inconnu aléatoire, là ou de choix
il n'y a plus.
Suivez le guide, quelque chose nous guide c'est évident.
Bon heureusement qu'il ne s'agissait que d'une seconde ……….
Ceci est à l'origine de la démence humaine, en allant dans cette
direction je résous mes problèmes, avec magie, grâce à des aides qui
sont là pour nous tous, c'est vachement bien fait !!
La guerre donc le business, le mensonge , la destruction, la pauvreté
qui tue et tout le reste comme la violence et bien plus sont des effets
directs de la souffrance, enfin de la fuite impossible de celle-ci….
Seulement voila, supposons un instant que je ne dise pas que des
conneries, et que ce soit même plutôt très juste et factuel, bon OK
c'est pas possible mais je dis supposons et bien même si, je ne peux
rien pour personne, à part dire.. quoique dans la vie réelle avec des
proches dont mes enfants tout ceci à une incidence pour eux dans leurs
moments très difficiles, mais je n'y suis pour rien, chacun doit
résoudre ses problèmes de vivre, et alors nous sommes prêt à collaborer,
partager etc car, ah oui je ne vous l'avais pas dit, mais nos autres
capacités ne divisent pas, ne qualifient pas, ne hiérarchisent pas, ne
donnent pas de valeurs comparatives etc,,rien que avec cela, on voit
bien que nous avons la, les capacités à solutionner nos problèmes, car
vivre entre autres c'est résoudre tous nos problèmes, or si la pensée
peut éventuellement résoudre des problèmes pratiques tout en étant aussi
la guerre donc le crime, pour le reste non seulement elle est inapte
mais un danger terrible….
LE chaos créé par les humains n'a jamais rien apporté d'autre que le chaos, L'Univers est bien ordonné en fait.
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